Au delà de la règle des 10 000 heures
Dans ma lecture du dernier livre d’Adam Grant “Hidden Potential”, je suis particulièrement intéressé par le passage sur le “Jeu Délibéré”.
Le jeu délibéré est une extension ou une réponse à la pratique délibérée popularisée par le psychologue K. Anders Ericsson. Ericsson a étudié en profondeur comment les individus atteignent des niveaux de performance de classe mondiale dans divers domaines, tels que la musique, le sport et les échecs. Il a conclu que la pratique délibérée, caractérisée par des activités spécifiquement conçues pour améliorer la performance, l'attention consciente, la répétition et le feedback constant, est cruciale pour atteindre l'excellence.
L’un des problèmes majeurs de la pratique délibérée, particulièrement sur une longue période de temps, est qu’elle peut provoquer une fatigue voire un rejet de l’objet de notre pratique. La pratique délibérée est nécessaire pour atteindre l’excellence en 10 000 heures, ce qui peut être contradictoire avec une activité passionnante ou simplement amusante.
Quant au "Jeu Délibéré", le concept est souvent discuté dans le contexte du développement des compétences sportives chez les enfants. Il se réfère à des activités qui sont structurées de manière à la fois ludique et intentionnelle, visant à développer des compétences spécifiques. Des chercheurs comme Jean Côté ont exploré comment le jeu délibéré peut contribuer au développement sportif en encourageant la créativité, le plaisir et la motivation intrinsèque chez les jeunes athlètes.
Ces principes peuvent bien sûr être appliqués à d’autres activités que le sport, notamment la photographie. Je m’en vais de ce pas imaginer comment présenter ces concepts dans mes formations.