JPEG vs RAW - Le mini-guide du développement numérique

Nous voici dans la phase la plus délicate pour cette série d'articles (et le livre dans lequel ils seront regroupés) : le développement.

C'est une partie importante pour le temps que nous sommes susceptibles d'y passer en photographie. J'ai pour habitude de dire que le temps de développement et de traitement d'une série de photos est équivalent au temps de prise de vue. Mais c'est probablement encore plus pour un débutant, qui a une phase d'apprentissage importante sur la partie logicielle de ce processus. Parce que je n'ai jamais utilisé d'autre logiciel qu'Adobe Lightroom, toutes les captures seront ici issues de Lightroom. Mais tous les principes expliqués ici seront valables avec les nombreux autres logiciels disponibles sur le marché.

Est-il obligatoire de 'shooter en RAW' ?

Si vous avez compris cette phrase c'est que vous n'êtes pas vraiment débutant :)

Je me dois d'expliquer ici la différence entre les 2 types de fichiers que vous serez à choisir sur votre appareil photo numérique : les fichiers .jpeg (ou .jpg) et les fichiers dits "RAW" (pour Brut en anglais).

Ce qu'il me semble important de savoir est qu'un fichier .jpeg sera un fichier avec une compression logicielle, ce qui aura 2 conséquences :

  • les fichiers seront plus 'légers', vous pourrez donc prendre plus de clichés sur une même carte mémoire, et vous pourrez les transmettre plus rapidement

  • les fichiers auront déjà intégré un 'profil colorimétrique' que vous pouvez changer sur votre boitier

Du côté du fichier RAW, il me semble important de savoir quand on débute que ce fichier est celui qui contient le plus d'information, là aussi avec 2 conséquences majeures :

  • les fichiers auront nettement plus d'information, ils prendront une place conséquente dépendant de la résolution du capteur de votre boitier. Sans rentrer dans les détails de la compression Jpeg, on évalue généralement la quantité d'information compressée à 40% du fichier 'RAW'.

  • 40% c'est conséquent, en shootant en RAW vous aurez beaucoup plus de latitude au développement numérique. Cette latitude dépendra de la photo car la compression Jpeg sera effective avant tout sur les valeurs d'exposition 'sombres'. Mais sur le principe en shootant en RAW vous aurez aussi le loisir de mieux 'récupérer' des ombres si c'est nécessaire à votre développement.

J'ai bien essayé ici de ne pas dévaloriser une méthode par rapport à l'autre. Je trouve intéressant, notamment lorsque l'on débute, de shooter en JPEG pour ne pas avoir à trop se préoccuper du développement et pour être plus attentif à son exposition, puisque vous pourrez moins la corriger si elle est ratée. Shooter en JPEG présente également l'avantage d'avoir une cohérence graphique sur une série de photo qui auront toutes le même profil colorimétrique (vous pouvez l'ajuster selon votre goût).

Enfin pour terminer sur ce sujet (franchement barbant), je remarque souvent lors des voyages photos que j'accompagne que beaucoup de photographes ne savent pas qu'un fichier RAW n'intègre pas de profil colorimétrique. C'est pour cette raison que l'application d'un profil colorimétrique est pour moi une des étapes les plus importantes du développement. C'est aussi pour cette raison que les fichiers RAW peuvent paraître "fades" lors de l'importation dans votre bibliothèque.

Développement numérique en 5 étapes

Cette séquence de développement n'est bien sûr absolument pas une règle ou une méthode rigide, c'est simplement celle que j'ai affiné au fil du temps et je la partage simplement pour en expliquer quelques principes et essayer de faire gagner un peu de temps à un(e) débutant(e) :

1. Appliquer un profil colorimétrique

Comme je vous le disais, cette étape est souvent ignorée par des photographes débutants, c'est celle que j'applique en premier. Depuis quelques versions de Lightroom, l'explorateurs de profils colorimétrique a été remonté par Adobe dans le module de Développement, et je ne peux que me réjouir de cette décision de changement de l'ergonomie.

Dans l'explorateur de profils, vous trouverez différents profils colorimétriques d'Adobe classés par style. Notez que vous trouverez également l'ensemble des profils colorimétriques de base issus de votre appareil photo si vous shootez en RAW. En effet l'ensemble des profils est inclut dans chaque fichier !

Bien sûr si vous shootez en Jpeg, vous n'aurez pas la possibilité de le modifier.

En pratique je passe rarement dans le module de développement dès le début d'une session de développement. J'applique un pré-réglage ou 'preset' à toute une sélection de photo depuis le module 'Bibliothèque' afin de gagner du temps, ce pré-réglage contient un profil colorimétrique. Généralement j'applique ce pré-réglage à la 2ème étape de mon processus d'édition, à toutes les photos que j'ai noté 1* (voir l'article 'Mini-guide de l'édition').

2. Développement rapide

L'intérêt principal d'un logiciel comme Lightroom est pour moi de pouvoir appliquer les mêmes réglages en lot, à un groupe de photographies. La plupart du temps je reste dans le module 'Bibliothèque' où j'édite mes séries de photos pour éviter de répéter les mêmes actions fastidieuses sur toutes les photos.

Cela commence par les réglages basiques d'exposition où j'utilise parfois le bouton de Lightroom 'Exposition automatique'. Attention je ne voudrais pas suggérer l'utilisation de cette fonction de manière systématique, très souvent je n'en ai pas besoin mais cela peut aussi donner un bon point de départ de manière très rapide. Pour ce bouton 'exposition auto' je remarque notamment en paysage une tendance à surexposer, mais il m'est très facile de corriger cela, toujours depuis le module 'Bibliothèque' qui donne accès à des modifications basiques de l'exposition.

Toujours pour essayer d'être le plus efficace possible dans mon développement, je vais utiliser depuis le module bibliothèque la synchronisation de réglages sur plusieurs photos. Le procédé est le suivant j'applique un réglage individuel sur une photo, puis dans le module 'Bibliothèque' je la sélectionne en premier puis je sélectionne toutes les photos que je souhaite synchroniser. Cette fonction est très utile pour appliquer des réglages d'exposition identiques sur une série de photos prises au même moment / endroit avec les mêmes réglages. Je l'utilise également notamment pour appliquer des profils de corrections d'optiques, mais cela peut être utile pour tout !

La touche de raccourci "Pomme-Shift S" ou "Alt-Shift S" sur PC est celle que j'utilise le plus dans cette première étape.

3. Recadrage

J'aimerais vous dire que je ne recadre jamais mes photos mais ce serait mentir. J'apprécie l'approche puriste des grands maîtres, mais je n'ai pas de problème fondamental à rogner une image, notamment en photographie de rue lorsqu'une scène passe très vite, si ce n'est pas dans de trop grandes proportions (dont je vous laisserai seul juge :) ). La touche de raccourci pour passer directement à l'outil de recadrage est la lettre 'R' sur votre clavier.

4. Correction de défauts

Mon étape suivante est d'ajuster les petits défauts d'une photo. Cela arrive notamment en paysage si j'ai quelques poussières qui trainent sur mon optique. Mais cela peut aussi concerner quelque détails sur une photo que je juge inutiles ou qui viennent en perturber sa lecture. Je ne suis pas photo-journaliste et n'ai pas de problème de déontologie de ce côté là, j'essaye de rendre une photo la meilleure possible.

L'outil de correction des défauts est accessible avec la touche 'Q' de votre clavier.

5. Ajustement de l'exposition et des couleurs

Je termine enfin par l'ajustement précis de l'exposition. L'outil principal à cette étape est l'histogramme qui reste affiché en haut du module d'exposition. Il serait impossible ici de décrire un procédé qui s'applique à toutes les photos, cela dépendra évidemment du style de développement que vous souhaiterez explorer.

Il me semble intéressant ici de noter que l'histogramme d'une photo n'est qu'un outil que vous pourrez aussi utiliser créativement selon ce que vous souhaitez explorer. L'histogramme est en réalité la manière dont votre boitier ou votre logiciel comprend la photo qui se présente à lui : uniquement avec des pixels. Votre appareil photo ou votre logiciel ne sait pas ce que vous photographiez, c'est pour cette raison que les modes automatiques (de votre appareil ou de votre logiciel de développement) sont si souvent à côté de la plaque, ils appliquent toujours le même principe en essayant d'étirer votre histogramme pour qu'il soit équilibré. Je ne connais pas de bon ou de mauvais histogramme, c'est un outil, une aide pour exposer votre photo ou pour faciliter votre développement.

Avant - Après

Je sais bien qu'il y aurait des millions de choses à dire ou préciser sur le développement ou sur Lightroom. J'ai essayé ici de donner quelques clés pour aider un débutant en photographie, mais je vous renvoie à la littérature pléthorique ou tutoriels (pour nombre d'entre eux gratuits sur le site d'Adobe ou sur Youtube) qui existent sur ces sujets si vous souhaitez approfondir.

Voici le avant-après pour cette photo pris dans le quartier du Pelourinho la semaine dernière :

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Comment éditer ses photos

Nous voici sur une des parties les plus dures de ce livre pour moi : l'édition de vos photos. Cette section est difficile parce que :

  • Il y aurait beaucoup à dire sur la partie technique d'un logiciel comme Lightroom, mais ce livre n'a pas du tout cette vocation.

  • J'ai peu enseigné sur cette question. L'édition fait partie de mes ateliers de photographie à Paris, mais sous un angle différent et pas à destination de débutants.

  • L'édition est une partie TRÈS importante en photographie.

Pourquoi l'édition est importante ?

Commençons par définir le terme, quand je parle d'édition c'est au sens de l'éditeur, je parle de sélection et publication de photos. Je ne parle pas du développement d'une ou plusieurs photographie, bien que le développement soit généralement intégré dans les logiciels qui vous permettront d'éditer.

L'édition est importante avant tout parce qu'elle prend un temps conséquent. Quand je parle de mon métier, à un client pour me vendre ou à un autre photographe pendant un voyage-photo, j'ai pour habitude de dire que je passe autant de temps en post-production qu'en prise de vues. Cette répartition moitié prise de vue / moitié édition n'est qu'une approximation. Avec les années de pratique je réalise que le temps d'édition est beaucoup plus important en volume, à cause du besoin de revenir encore et encore sur d'anciens travaux. Voilà pour le volume.

Mais l'édition est également cruciale pour la qualité de vos photos car c'est là que vous pourrez travailler sur des projets photographiques, et surtout pour vous qui débutez c'est devant vos anciennes photos que vous devez progressez le plus sur la qualité de vos futures photos. C'est à l'édition que votre oeil critique (de vos propres photos) doit s'exercer. Nous verrons plus tard que cet oeil critique progressera également avec la l'observation et l'analyse du travail d'autres photographes, mais l'objectif est ici d'apprendre à éditer vos photos pour que votre prochaine session de photo soit meilleure que la précédente. Vous avez la chance du débutant : celle de progresser beaucoup et vite. Mon but est ici de vous donner une méthode d'édition qui vous permettra d'éviter quelques erreurs ou pertes de temps.

Bon cette introduction est beaucoup trop longue. Je l'éditerai certainement quand je rassemblerai tout pour le livre.

Méthode simplifiée d'édition d'une session photo à l'usage des débutants en photographie

Manifestement, je dois aussi travailler mes titres.

Commençons par le début, vous revenez d'une sortie photo, ou bien d'un shooting d'un concert, d'une épreuve sportive, d'une planque pour capturer le brame du cerf, vous revenez de vacances ou de l'anniversaire de votre neveu. Bref, vous êtes devant votre ordi et vous allez vider une carte mémoire.

Les captures d'écran que je présenterai ici sont issues de Lightroom que j'utilise depuis mes débuts en photographie, mais ces principes fonctionnent avec tous les logiciels de traitement et d'édition de photos. J'ai simplement été trop paresseux (ou désintéressé du sujet) depuis des années pour effectuer ou chercher un comparatif valable entre les différents logiciels et suis resté fidèle à Lightroom.

Etape 1 - Videz la carte mémoire et classez par date

Mon conseil le plus important ici sera de vous suggérer d'importer vos photos dans un dossier qui contient la date de vos prises de vues. Pendant les 4 premières années de ma photographie j'importais par dossier thématique et le seul classement que j'ai de cette époque est un ordre alphabétique (PAS pratique du tout).

Vous pourrez classer vos photos par événement, thématique ou projet ultérieurement, grâce aux collections. C'est d'ailleurs tout l'objet du travail d'édition. Mais si vous importez par date, puis renommez votre dossier pour y inclure la thématique à la suite de la date, vous obtiendrez un deuxième classement très pratique.

Mon conseil subsidiaire serait de renseigner un maximum de mots clés génériques qui s'appliquent à toutes les photos que vous importez. Dans le cas de l'anniversaire du neveu : "anniversaire" / "nom de votre neveu" / "ville" / "année" / "soirée" etc. Vous pourrez ensuite renseigner les mots-clés photo par photo ou par sélection multiple à l'issue de votre travail d'édition. Ce sera facilité si vous renseignez un maximum de mots-clés dès l'importation.

Etape 2 - Notez tout ce qui vous intéresse

Dans le module d'édition de Lightroom, chaque photo est associée à une "note" de 1 à 5 étoiles. Ce système est utilisé de manière universelle pour classer vos photos, vous pouvez d'ailleurs noter vos photos directement sur votre appareil si ça vous chante (ou si c'est votre métier et que ça vous facilite votre travail, ou si vous avez un assistant mais là je vais commencer à être jaloux).

Je note toutes mes prises de vues sur une journée ou un événement, en regardant l'intégralité de ce que j'ai pris car je ne jette rien. Je n'efface aucune photo pendant les prises de vues de peur d'effacer une photo dont je n'aurais pas vu l'intérêt sur un tout petit écran. Les cartes mémoires modernes sont suffisantes maintenant pour ne rien jeter.

Sur mon premier passage je note TOUT ce qui m'intéresse avec un classement 1*.

Etape 3 - Editer c'est comparer

Vous vous rendrez compte avec l'expérience que c'est toujours par comparaison que vous allez décider de garder une photo plutôt qu'une autre. Quand j'ai un doute sur la première étape, je garde la photo car je sais que je reviendrai dessus. Ainsi j'ai souvent des "doublons", plusieurs versions d'une photo, ces clichés se ressemblent à quelques détails près.

Une fois ma première sélection de photos 1* faite, je trie ma bibliothèque pour n'afficher que les photos sélectionnées.

Puis je recommence, avec pour idée de ne garder que les meilleures, en les notant 2*.

C'est également à cette étape que j'applique généralement un "pré-réglage" ou "preset" sur Lightroom, pour avoir des versions des photos quasiment définitives.

Etape 4 - Créez un ensemble cohérent

Vous avez compris, je vous recommande de visionner 5 fois votre session, à chaque fois en ne gardant que les meilleures.

Lors de mon 3ème passage sur les photos, j'ai un objectif éditorial, ce sont les photos que je vais utiliser ou transmettre. C'est à ce moment que j'essaye d'éviter les doublons et de décider quelle version d'un cadrage je vais garder. C'est la phase où j'élimine plus que je ne choisis.

L'ensemble de mes photos 3 étoiles sont susceptibles d'être transmises, il ne doit rester ici que des photos qui servent l'objectif de ma session photo (pour un client ou pour moi). Ce sont les photos qui me font le plus réagir, pour lesquelles j'ai le plus d'affection.

Lors de vos premiers shootings ne soyez pas surpris de n'obtenir qu'une seule photo 3* tous les 10 clichés, voire moins. Avec les expériences qui s'accumulent vous pourrez probablement vous approcher d'1 sur 5.

Attention je parle de photos que vous POUVEZ utiliser, mais en pratique je vous conseillerais de n'utiliser que des 4 étoiles.

Etape 5 - Ne publiez que des 4*

Vous allez recommencer une 4ème fois. Puis une 5ème. A chaque étape la sélection deviendra meilleure que la précédente, comme une sorte de tournoi dans lequel serait engagées vos photos pour gagner votre coeur.

4* : Les photos remarquables, parfaites techniquement et en composition, tout à fait en ligne avec ce que vous essayez de raconter ou avec la commande qui vous est passée.

5* : les photos exceptionnelles. Ce sont celles qui me bouleversent pour une raison inexpliquée. Elles sont rares. Très rares. Certains disent qu'on en prend une sur 10 000 clichés. Je suis assez d'accord, j'ai plutôt pour habitude de dire qu'on en prend une par an, mais c'est peut être un peu plus que ça pour moi. Mais quand je débutais en photographie, avant d'être professionnel, je prenais à peu près 10 000 clichés par an. Donc tout ça me parait à peu près cohérent.

Je ne rentrerai pas ici dans le débat de ce qu'est une "bonne" photo, mais reconnaissons que certaines photos sont tout de même "meilleures" que d'autres, pour des raisons parfois objectives, parfois subjectives.

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En réalité je passe maintenant rarement 5 fois sur mes photos, du fait de l'expérience. Mais je le faisais au début. Vous verrez le bénéfice de passer plus de temps sur vos photos, de passer plus de temps à les comparer, à les évaluer, à noter les détails rédhibitoires sur des photos qui paraissaient intéressantes.

Toutes les erreurs que vous observerez vous serviront au prochain shooting. Vos décisions de déclenchements se passent souvent en une fraction de seconde, malgré tout ce que je pourrai écrire vous n'aurez jamais le temps de penser à tout, c'est votre travail antérieur, à l'édition, qui vous permettra d'obtenir de meilleur clichés.

Mon conseil est d'être dur avec vos photos, soyez intransigeant et vos prochaines photos n'en seront que meilleures. Et s'il vous plait ne publiez que des photos qui représentent votre meilleur travail. Ne partagez publiquement que des 4*, même si elles sont peu nombreuses.

Je suis le premier à me dire que je n'aurais pas dû publier telle ou telle photo parce qu'elle n'est pas parfaite ou incohérente avec ce que j'essaye de faire globalement dans ma photographie. Ne tombez pas dans le piège du like, ne publiez que vos meilleures photos.

Etape 6 - Choisir c'est renoncer

En éditant vous apprendrez à voir ces petits détails qui feront une différence, par exemple que certaines positions des jambes sont plus équilibrées que d'autres, que certains cadrages fonctionnent mieux avec quelques millimètres de différence, vous verrez des détails d'expressions sur des visages qui sont totalement incompatibles ou simplement sans intérêt.

Et vous éliminerez des photos. Beaucoup de photos. Notamment des photos qui vous semblaient intéressantes à la prise de vue, ou quand elles étaient mélangées avec des 1*. Mais vous devrez couper, souvent.

La règle en édition est que s'il y a un doute, il n'y a pas de doute : vous ne gardez pas cette photo. Une "bonne" photo est une évidence, immédiate, qu'elle soit au milieu d'autres photos ou toute seule sur un mur. Et les photos qui tiennent au mur sont rares.


Cet article est une section du livre VA - Lettre à un(e) jeune photographe.

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Fédération Française de Triathlon - #RoadToRio2016

En fin d'année dernière j'ai eu la chance de rencontrer l'équipe de France de Triathlon qui se réunissait à Villeneuve-Loubet en préparation des Jeux Olympiques de Rio en juillet prochain.Au milieu d'une journée intense, entre l'entrainement quotidien, un peu de détente au paddle et une rencontre avec le champion olympique Alain Bernard, ils sont passés devant mon objectif pour une séance de portraits. Et le moins que je puisse dire, c'est cette séance était intense, elle aussi :)

Pour fêter les premiers jours de cette année Olympique. La F.F.TRI. vous offre une journée avec l'Equipe de France de Triathlon qui était regroupée début novembre à Villeneuve-Loubet.#RoadToRio #GoFRA

Posted by Fédération Française de Triathlon on Sunday, January 3, 2016


10 athlètes à shooter, habillés par le sponsor de l'équipe de France Adidas, puis dans leur combinaison tri-fonction, le tout en 2h. C'est allé à cent à l'heure.Ces jeunes athlètes sont impressionnants, on les sent très concentrés vers un objectif et ils sont faciles à diriger, même ceux qui prennent peu de plaisir à poser.Voici ma sélection :Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-1 Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-18 Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-17 Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-16 Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-15 Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-14 Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-13 Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-11 Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-10 Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-9 Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-8 Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-7Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-6 Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-5 Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-4 Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-3 Federation Francaise de Triathlon FFTri - Villeneuve Loubet - Equipe de France - RoadtoRio - Jeux Olympiques - Genaro Bardy-2

Setup

La fédération souhaitait des portraits qui soient sérieux, voire "durs", pour mettre en avant l'esprit compétiteur des athlètes, il me semblait naturel d'utiliser un fond noir.On peut toujours recréer ce fond noir à partir d'une toile gris clair mais le studio manquait de recul pour pouvoir jouer sur ce type d'effets. Pour la même raison j'ai pris une optique 24-70mm qui déforme un peu trop les visages à mon goûtJe n'ai pas encore une grande expérience de studio et je préfère des éclairages équilibrés, sans effets trop marqués. Le temps qui m'était imparti ne me permettait de toute façon pas d'expérimenter, nous avons enchaîné les athlètes avec à peine 5 minutes pour chaque pose. La softbox et le parapluie étaient donc positionnés ainsi :Installation pour les portraits de l'équipe de France de Triathlon

  • Boitier Canon 6D
  • Optique Sigma 24-70mm
  • F11.0 - 1/200e sec - ISO100

Post-prod

Pour le rendu final, voici les réglages Lightroom utilisés pour la dernière photo de la sélection (chaque photo est développée sur le même modèle, avec des ajustements) :Federation Francaise de Triathlon - Portraits - reglages LightroomFederation Francaise de Triathlon - Portraits - reglages Lightroom 2Federation Francaise de Triathlon - Portraits - reglages Lightroom 3Federation Francaise de Triathlon - Portraits - reglages Lightroom 4

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